L’insertion professionnelle, ou inclusion

Notre association est agréée Structure d’Insertion par l’Activité Economique (SIAE) depuis le début de l’année 2022, grâce à la mise en œuvre d’un Atelier Chantier d’Insertion (ACI) principalement axé sur l’entretien d’espaces verts et d’espaces publics, mais aussi l’agriculture urbaine. Nous avons ainsi eu la chance d’accompagner, pour l’instant, une dizaine de salariés dans ce cadre. 

Les SIAE ont pour objectif de permettre aux personnes les plus éloignées de l’emploi, en raison de difficultés sociales et professionnelles particulières (âge, état de santé, précarité), de bénéficier d’un accompagnement renforcé qui doit faciliter leur insertion professionnelle. Notre ACI d’entretien d’espaces verts et d’espaces publics vers l’agriculture urbaine propose un accompagnement et une activité professionnelle à des personnes rencontrant ce type de difficulté, avec pour objectif d’identifier puis de lever les freins en vue de faciliter leur retour à l’emploi, ou en formation.

Les publics concernés par l’insertion professionnelle en ESS sont, selon le Pacte d’ambition pour l’insertion par l’activité économique (IAE), remis le 10 septembre 2019 à la Ministre du Travail :

  • Les chômeurs de longue durée (plus de deux ans).
  • Les bénéficiaires de minima sociaux.
  • Les travailleurs handicapés.
  • Les jeunes de moins de 26 ans en difficulté.
  • Les personnes privées de ressources.
  • Celles vivant dans un territoire fragile.
  • Les parents isolés.
  • Les personnes récemment arrivées en France.

Ceux-ci sont amenés vers le marché du travail conventionnel via l’apprentissage de savoirs-faires et de savoirs-êtres professionnels leur permettant de gagner en confiance et en autonomie, qui leurs sont transmis au sein de structures spécifiques (les SIAE : Structures d’Insertion par l’Activité Economique) habilitées par conventionnement avec l’Etat.

En France, il existe quatre types de conventionnements :

  • L’Entreprise d’Insertion, pour le secteur marchand.
  • L’Entreprise de Travail Temporaire d’Insertion, qui donc propose des contrats d’intérim.
  • L’Atelier et Chantier d’Insertion, fonctionnant, lui, avec des CDD d’insertion (CDDI).
  • Les Associations Intermédiaires, pour les services à la personne.

Ces conventionnements sont délivrés par le pouvoir publics sur la base du projet social de chaque structure, en fonction de son savoir-faire, son ambition, des besoins du territoire en termes de cohésion sociale, d’activité économique, etc. Ils permettent de bénéficier des aides aux postes du gouvernement, qui visent à compenser le manque de qualification des salariés embauchés, ainsi qu’à financer le surencadrement et l’accompagnement social.

L’objectif commun de ces quatre types de structures et d’obtenir au moins 60% se sorties dynamiques, soit de salariés trouvant une formation ou un contrat de travail en milieu conventionnel.
Cet objectif est recherché à travers un processus de deux ans devant mener à un emploi durable, et conjuguant trois dimensions : la production (le travail proprement dit) ; l’accompagnement social (aide aux démarches…) ; la formation (exemples : informatique, linguistique, savoirs-êtres, etc.).